Rio de Janeiro, 2015. L’explosion d’une canalisation d’eau enfouie dans une favela entraine un éboulement de terrain et la destruction d’une maison en contre-bas. L’eau, la terre et la gravité forment un trio à la relation tumultueuse. La photographie du terrain après l’événement est imprimée sur une bâche qui, à l’image du paysage, s’affaisse sur elle-même. Sur les tuyaux de cuivre qui la soutiennent avec fragilité, sont écrits à l’aide de trous, des vers tirés de Poésie Verticale de Roberto Juarroz :
« Une voûte pareille à une eau qui ne s’écoule pas
bien que le verre se renverse,
bien que le monde se renverse.
Et soudain l’on sent que si cela s’écoulait
on pourrait être face à la première pluie
ou du moins à un bras qui se plie jusqu’au sommeil. »

Bien que le monde se renverse
2017
Bâche imprimée, tubes de cuivre
Dimensions variables
Pièce unique

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